FGM présente : Robson Rocha

Robson Rocha est un artiste brésilien qui travaille sur les publications de DC Comics, il a fait ses premiers pas dans « Flashpoint: Abin Sur », l’une des mini-séries reprise dans le volume « Green Lantern: Flashpoint ».

A partir de 2011, il participe pleinement au relaunch New 52 sur des titres comme Demon Knights (2011 ; #6, 7, 9 & 11) et Birds of Prey (2011 ; #22, 24, 27, 29-34).

Robson Rocha était l’une des vedettes du Rebirth de DC Comics en juin 2016, il prend en charge les dessins du lancement de la série Green Lanterns (2016 ; #1-5, 9, 11, 18, 21 & 25). En septembre 2016, il signe un contrat d’exclusivité chez DC Comics, preuve de son talent.

Il a également participé aux séries suivantes :
World’s Finest (2012 ; #11-14)
Earth 2 : World’s End (2014 ; #4, 7, 9, 12-17, 19-23 & 25)
Lobo (2014 ; #10-13)
Batman/Superman (2013 ; #28-30)

Il est actuellement sur la série Supergirl (2016 ; #12, 13 & 15-18).

Voici des illustrations de Robson Rocha :

Où retrouver le travail de Robson Rocha dans les parutions françaises ? On vous aide :

FGM présente : Carlo Pagulayan

Carlo Pagulayan est un artiste philippin reconnu pour son travail chez les grands éditeurs américains. Il est arrivé dans l’univers des comicbooks en tant que contributeur chez Dark Horse pour un projet de charité suite aux attentats du 11 septembre 2001.

Rapidement, il travailla pour Marvel où il débuta sur des séries comme Elektra (2001 ; #11-15, 18, 21 & 22) et Emma Frost (2003 ; #7-12, 14 & 16-18). Son travail le plus emblématique est celui sur la série The Incredible Hulk (2000 ; #92-95, 100, 101, 104, 105, 109 & 110) en collaboration avec le scénariste Greg Park sur l’arc Planet Hulk. Il dessinera à nouveau ce personnage à plusieurs reprises, notamment sur la série Hulk (2008 ; #34, 35 & 50-52).

Ses autres travaux remarquables chez Marvel sont : Agents of Atlas (2009 ; #0-2, 5, 7 & 8), Iron Man : Director of S.H.I.E.L.D (2008 ; #29-32), Iron Man (2013 ; #15-17),  Red She-Hulk (2012 ; #58-67) et Marvel Legends (2014, #16-20).

Il passa ensuite chez la distinguée concurrence, l’éditeur DC Comics. Il illustra la série événement Convergence (2015 ; #1, 2 & 8) et Telos (2015; #1, 2, 4 & 5). Récemment, il a participé au DC Rebirth sur la série  Deathstroke (2016; #1, 2, 6-8, 15, 16, 19, 20 & 25) et sur Wonder Woman (2016; #31 & 36).

FGM présente : Bernard Chang

Bernard Chang, né à Montreal au Canada en 1972, est un artiste bien connu pour son travail dans l’univers des comics. Il y débuta sa carrière en 1992 chez l’éditeur Valiant avec notamment les séries The Second Life of Doctor Mirage (1993 ; #1-7, 9-13) et The Visitor (1995 ; #1-5, 8 & 13)

4 ans après, il commença à travailler chez les deux plus gros éditeurs américains : Marvel et DC Comics.

De 1997 à 2001, Bernard Chang travaille aussi pour Disney comme « créateur de concept » afin d’imaginer de nouvelles attractions et des spectacles dans les parcs à thème. Ses projets comprennent par exemple Pirates des Caraïbes : Battle for Buccaneer Gold (DisneyQuest) et 100 Years of Magic Celebration (Disney-MGM Studios) qui ont été récompensé comme « meilleure nouvelle attraction » (THEA Award). Un artiste aux multiples talents.

Pour revenir aux comics, ses travaux remarquables sont sur :

  • Superman (1939 ; #695-700)
  • Supergirl (2005 ; #57, 60-64)
  • Wonder Woman (2006 ; 18, 19, 24, 25, 31, 37)
  • Demon Knights (2011 ; #0, 8, 13-19)

Bernard Chang dessina pendant un bon moment la série Green Lantern Corps (2011 ; #21-24 , 26-29, 31-40). Il enchaîna sur Batman Beyond (2015 ; #1-6, 8-11, 13-15) puis sur sa version Rebirth (2016; #1-3, 5-11 & 13).

Nouveau print du FGM : Game of Thrones par Yann Valeani !

L’artiste marseillais Yann Valeani nous a fait le plaisir de dessiner un print exclusif pour le French Geek Movement. Il avait carte blanche, mais ne nous prenions aucun risque : le monsieur a bon goût ! Et le résultat est au-delà de nos espérances : un marcheur blanc pas comme les autres inspiré de la série Game of Thrones ! Ce print sera disponible sur notre stand du Herofestival.

Print FGM Game of Thrones Yann Valeani

Né en 1974, Yann Valeani s’est rapidement consacré au graphisme…en cours de math ! Après quelques années dans la communication, il travaille dans l’univers du dessin animé où il s’est véritablement formé au métier. Comme layoutman (préparation de l’animation), puis character et mecha designer.  Yann a ensuite rejoint un collectif d’auteurs, le Zarmatelier où il travailla sur Derm, son premier album publié. Rock & Stone sorti début 2014 chez Delcourt est son travail le plus abouti, la BD est magnifique. En voici le synopsis :  « 2215. La planète de Caldoria a vu sa population exterminée par une Intelligence Artificielle expérimentale. Parmi les rares survivants, Stan, un jeune garçon, isolé depuis un an, reçoit la visite d’un robot de modèle industriel, qui, étrangement, ne semble pas obéir à l’IA. Stan l’accepte à ses côtés, et lui donne le surnom de Rocky. Ensemble, ils partent à la rencontre d’éventuels rescapés… » Un récit de SF, un genre qu’apprécie particulièrement l’artiste.

rock & stone Yann Valeani

Anecdote, Yann et son collègue Nicolas Jean ont eu 2 histoires courtes publiées dans le célèbre magazine anglais 2000AD.

FGM présente : Emanuel Simeoni

Emanuel Simeoni est un dessinateur italien. Suite à des apparitions chez IDW Publishing sur Angel et Battle Beast, il a travaillé pour DC Comics sur Batman Inc Special , Talon (#12-14), Batman Eternal (#7, 19 & 20) et  Infinite Crisis: Fight for the Multiverse #7.

Jeune artiste talentueux, il s’est fait remarquer dans de nombreuses conventions.

FGM présente : Bruno Redondo

Bruno Redondo est un dessinateur espagnol qui travaille essentiellement chez DC Comics sur des séries inspirées de jeux vidéo à succès. Il a commencé par la série DC Universe Online : Legends (2011 ; #16, 17, 21) mais on le connait surtout pour Injustice : Gods Among Us (2013 ; #2 &9-11), Injustice : Gods Among Us : Year Two (2014 ; #1-10 & 12), Injustice : Gods Among Us : Year Three (2014 ; #1-7, 9, 11 & 12) et Injustice : Gods Among Us : Year Four (2015 ; #1, 3, 5 ,7 & 8).

Ses premiers travaux chez DC Comics sont sur Human Target (2010 ; #1-6). Il avait commencé sa carrière chez Wildstorm sur la série Push (2009 ; #1-6).

Anecdote, Bruno Redondo a dessiné quelques numéros de la série Star Wars: Darth Maul – Death Sentence (2012 ; #1-4).

Il travaille souvent avec Julien Hugonnard-Bert, le french inker, également invité par nos soins pour le Herofestival 2015.

Critique : Avengers, L’ère d’Ultron (sans spoiler)

Depuis la sortie d’Avengers en avril 2012 , les fans du monde entier attendent la suite du film de Joss Whedon. En effet, ce premier long-métrage est un mélange équilibré d’action, d’humour et d’effets spéciaux : du pur divertissement grand public réussi. Tout le monde n’y trouve pas forcément son compte mais le pari était gagné.

Et voilà, les Avengers sont de retour sur grand écran depuis mercredi, et Joss Whedon est toujours derrière la caméra. Le succès est-il encore au rdv ?

Bien évidemment, le succès commercial est acquis à l’avance mais qu’en est-il du succès critique ? Mon premier sentiment est la déception, la promotion du film était trop intense, en dévoilait trop et laissait trop espérer. Mais d’autres problèmes s’accumulent…

Après un Loki charismatique, les Avengers affrontent cette fois-ci le super-vilain robotique Ultron, entièrement en images de synthèse. Ce nouveau personnage a du mal à convaincre, il devient méchant quelques secondes après sa création et décide d’exterminer les humains, quelle originalité ! De plus la VF est vraiment (et étrangement) mauvaise, notamment celle d’Ultron, pas assez robotique à mon goût. Et certaines blagues font flops (ou alors c’est la torpeur d’une séance à minuit).

Le problème vient également de la vitesse soutenue des dialogues. Ce problème est récurrent dans les blockbusters actuellement (voir notre critique de Jupiter Ascending), le rythme des dialogues et de l’action sont de plus en plus élevés, une surenchère au détriment de la lisibilité. Les scènes de baston d’Avengers ont également ce défaut : le bouclier de Captain America va tellement vite que l’on comprend à peine son parcours. Pourtant ces scènes sont belles et ingénieuses  mais on n’a pas le temps de les apprécier…

La première scène d’action du film est la meilleure : le contexte de la forêt enneigée, la forteresse, la tenue des soldats, l’humour etc. La soirée dans la tour des Avengers est également un passage très symphatique !

Ce nouveau volet se voulait plus sombre et dramatique. Cette nouvelle orientation s’exprime avec l’exploration du passé et des remords de chaque super-héros, en nous rappelant que derrière tous leurs pouvoirs, se cache une humanité oubliée. L’intention est bonne mais le résultat est en demi-teinte. Cela marche bien sur Black Widow (avec un passage touchant) ou Captain America, mais pas sur Thor et encore moins sur Œil de Faucon.

Bien que le film dure 2h22, on sent un montage accéléré avec des coupes importantes privilégiant l’action. La difficulté d’exploiter correctement les nombreux personnages est visible.

La comparaison avec son aîné est difficile, notamment pour la scène finale. Les deux se déroulent à la même échelle, celle d’une ville, mais comment faire mieux qu’une invasion de Chitauris en plein Manhattan avec le sacrifice de Stark à travers un portail dimensionnel ?

Pour conclure, vous aurez votre dose d’humour et d’action. Vos yeux et vos oreilles apprécieront, notamment avec une 3D mieux exploitée, mais la recette semble usée, la magie n’est plus la même. Joss Whedon s’emmêle les baguettes en voulant explorer de nouveaux horizons dramatiques. Dommage.

Note : 6/10

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