« Le donjon de Naheulbeuk » en série animée !

Le Donjon de Naheulbeuk, saga MP3 créée en 2011 par John Lang, a connu un franc succès. L’histoire, inspirée d’une partie de jeu de rôle Donjons & Dragons (AD&D), s’est depuis déclinée en romans et bande-dessinées. Pleine d’humour, les élucubrations de personnages plus loufoques les uns que les autres, bras cassés de stéréotypes d’héroïc fantasy (nain , elfe, ogre, magicien etc) ont rassemblé de nombreux fans.

Depuis avril 2012, John Lang souhaite maintenant décliner le concept en une série animée de 52 épisodes. Cependant,  le projet arrive à un stade où les financeurs doivent investir, et ils sont réticents car cette série n’est pas destinée aux enfants. En effet, l’humour est orienté plutôt vers un public ado-adulte (des geeks quoi !) : la chanson du « Troll farceur et  elfe farci » par exemple.

Du coup, John Lang et la société Nomad Films ont lancé un appel aux dons sur My Major Company afin de récolter 95 000 euros en 55 jours. Et les fonds progressent bien pour l’instant ! Si toi aussi, tu veux les chausseeeettes du Nain en échange de ta participation, tu sais ce qu’il te reste à faire !

« Grâce à cette somme, nous pourrons finaliser l’ensemble des designs 3D (personnages, décors et accessoires). Si vous voulez voir l’elfe à poil ! »

Si vous souhaitez soutenir ce projet : cliquez ici

Si vous ne connaissez pas, on vous invite fortement à découvrir ces aventures loufoques en cliquant ici !!!

La première scène du tournage de « Batman vs Superman » !

Le blockbuster ultra-attendu Batman vs Superman de Zack Snyder vient de commencer son tournage !

Un match de football américain où s’affronte les équipes de Metropolis (maillot rouge et blanc) et de Gotham City (maillot noir et doré). Cette scène a été filmée hier dans un stade de Los Angeles et de nombreux fans ont pu y assister. Le match est sensé avoir lieu au stade universitaire de Gotham City. Une bagarre éclate sur le terrain pendant le match…montrant une ambiance tendue entre les 2 équipes et les 2 villes, prémices de l’affrontement à venir…

Cette séquence est prévue au début du film.

En attendant le 15 juillet 2015, regardez cette vidéo amateur :

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a été tournée hier au Los Angeles Weingart StadiumLire l’article source sur: http://www.dcplanet.fr/72708-details-premiere-scene-tournee-superman-batman
a été tournée hier au Los Angeles Weingart StadiumLire l’article source sur: http://www.dcplanet.fr/72708-details-premiere-scene-tournee-superman-batman

Une piste audio DTS-HD en VF dans un film Warner : Miracle !

Pacific Rim réalisé par Guillermo del Toro va bénéficier sur son édition blu-ray d’une piste version française (VF) en DTS-HD Master Audio 7.1 !!! Cette nouvelle est très agréablement surprenante car depuis des années ce format audio n’était réservé qu’à la version originale (VO). Il semble donc que les revendications, plaintes, coups de gueule et autres ras-le-bol des home-cinéphiles aient été entendus !

Le film sera disponible en combo blu-ray 3D et combo blu-ray le 20 novembre prochain. Et les 2 éditions proposeront cette fameuse VF DTS-HD a précisé hier l’éditeur dans un communiqué de presse. Les puristes diront qu’ils préfèrent les voix originales des acteurs tout de même, mais cette délicate attention de la Warner est très encourageante. En espérant que cette politique se généralise sur tous les blu-ray à venir !

Les différentes éditions blu-ray 3 contiendront toutes les bonus suivants :

– Commentaires audios de Guillermo del Toro
– Le carnet du réalisateur
– Lieu de dérive
– L’art numérique de Pacific Rim
– Le Shatterdome
– Lumière sur…
– Scènes inédites
– Bêtisier

Un court-métrage animé pour les 75 ans de Superman !

Pour fêter les 75 ans de Superman,  2 grands noms se sont associés pour rendre hommage au premier des super-héros : Zack Snyder (réalisateur du récent Man of Steel) et le créateur de dessins animés Bruce Timm ( Batman: The Animated Series) !

Un court-métrage où l’on retrouve la première cover, et les grandes périodes du super-héros.

Cette vidéo sera un des bonus des coffrets DVD/Blu-ray de Man of Steel prévu le 23 octobre prochain.

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Des peintures classiques…avec des super-héros !!!

Le site Worth1000, organisateur régulier de concours de retouche photo, a publié les meilleures créations des participants entre peinture classique et super-héros. Des classiques revisités du plus bel effet, le réaliste est parfois surprenant ! Admirez le résultat :

Les coulisses de DC Comics dans une web-série !

A partir du 15 octobre, DC Comics proposera sa propre web-série hebdomadaire DC All Access afin de découvrir l’envers du décor de cette entreprise super-héroïque ! Un programme bien rempli avec de nombreuses thématiques : les projets en cours et à venir tous médias confondus (comics, cinéma, série, jeu vidéo) mais aussi la présentation d’artistes, la découverte de métiers méconnus, les personnages emblématiques etc.

Le premier épisode concernera la nouvelle série Superman & Wonder Woman et la New York Comic-Con.

Dispo sur le site officiel de DC Comics : http://www.dccomics.com/

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Un Sangoku grandeur nature en papier dans votre salon ?

Un impressionnant  San Goku grandeur nature entièrement en papier ! Conçu par Paper’s Juke,  un passionné de paper toys, ce dernier vous propose de télécharger les plans de construction sur son site  : cliquez ici ! Bien sûr, il vous faudra de la patience pour découper et coller 171 feuilles A4 mais le résultat en vaut la chandelle !

Musclor veut passer sur grand écran !

Comme la marque Hasbro, Mattel veut envahir le cinéma avec ses licences de jouets, l’adaptation de Musclor et les Maîtres de l’univers est en projet depuis un moment mais reste bloqué au stade du développement. Mais Musclor (He-man en VO) et Mattel n’ont pas dit leur dernier mot ! « Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens la Force toute puissante ! »

Le projet est relancé avec le recrutement d’un nouveau scénariste, Terry Rossio (co-scénariste de Lone Ranger). Il doit livrer une nouvelle mouture du scénario, après celles rendues par Michael Finch, Alex Litvak et Richard Wenk.

Dessin animé culte des années 80, Les Maîtres de l’Univers ont déjà fait l’objet d’une adaptation live en 1987, avec Dolph Lundgren et Courteney Cox… Cette licence se décline également en comics aux USA.

Le générique des Simpson de Del Toro décortiqué !

MAJ : Le site MoviePilot a décortiqué le générique des Simpson de Guillermo Del Toro, toutes les références sont indiquées dans la vidéo suivante ! Très intéressant et instructif ! N’hésitez pas à utiliser la touche « pause » car ça défile !

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Source : http://www.moviepilot.de/

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A l’occasion du Treehouse of Horror XXIV, l’épisode spécial Halloween des Simpson, le réalisateur Guillermo del Toro a réalisé le célèbre générique d’intro ! On y retrouve de très nombreuses références, dont ses films ! Presque 3 minutes d’horreur et d’humour déjà cultes  !

Trouverez-vous toutes les références ? Hitchcock, Cthulhu, l’homme invisible et bien d’autres !

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Critiques POUR et CONTRE de « Elysium »

Parmi les contributeurs de French Geek Movement, les avis divergent et les débats s’enchaînent ! En attendant la sortie en DVD et Blu-ray de Elysium le 14 décembre prochain, nous vous proposons 2 critiques du film, une plutôt pour et l’autre contre.

Critique « POUR » de Riko :

Elysium est un film de science-fiction sorti le 14 aout 2013, réalisé par Neill Blomkamp un jeune sud-africain de 33 ans dont le seul long-métrage précédent est District 9 . Son domaine de prédilection : les effets visuels. De sa publicité Citroën (voir la vidéo en bas d’article) à District 9, il est vrai que le talent est au rendez-vous, et Elysium n’échappe pas à la règle ! Des survols des ghettos de Los Angeles, des plans spatiaux de la station orbitale et des vues à la troisième personne en plein combat pour une meilleure immersion, il est sûr que le spectateur profite pleinement de l’écran du cinéma.

Le monsieur est également scénariste du film, un investissement important de sa part, qui mérite le plus grand respect. Le scénario tient la route. Elysium est une épopée dans le sens où le héros part de rien, simple usinier dans un Los Angeles surpeuplé et ruiné en 2154. Mais sa destinée est grande, et le spectateur va le suivre dans cette grande aventure qui pourrait changer l’équilibre social de la planète terre. Car il existe deux catégories de personnes dans ce futur : ceux très riches, qui vivent sur la parfaite station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre. Les failles du film sont là, le contraste pauvre/riche est un peu trop simpliste et avec la technologie accessible sur Elysium, on se demande vraiment pourquoi elle n’est pas employée à améliorer les conditions sur terre. Alors oui, on peut se dire par égoïsme ou pour contrôler la masse mais cette situation semble excessive. Elysium est une critique sociale des disparités existantes de notre époque, entre les hémisphères nord et sud. Et personnellement, je trouve intéressant de rappeler cette triste réalité au grand public.

Niveau casting, les choix sont intelligents :

  • Matt Damon (Max) en tête d’affiche, crâne rasé,  une belle prestation dans un genre où il est peu exploité.
  • Jodie Foster (Ministre Rhodes) en méchante, peut-être un peu trop rigide.
  • Sharlto Copley (Kruger), acteur fétiche du réalisateur qui jouait le rôle principal de « District 9 « , dans un rôle sans concession dans Elysium
  • Alice Braga (Predators, Repo Men), une jeune actrice brésilienne, qui mériterait d’être plus connu.

Avant District 9, Peter Jackson avait choisi Neill Blomkamp pour réaliser l’adaptation du jeu vidéo Halo. Malgré quelques essais prometteurs, le film est annulé à cause d’un budget jugé excessif. Justement, on retrouve dans Elysium le concept de la station spatiale de la forme d’un gigantesque cercle habitable. Maintenant que Neill Blomkamp a fait ses preuves sur 2 longs-métrages de qualité, confiez-lui un bon scénario, un gros budget, et en avant le space-opéra Halo !!!

Elysium est donc LA bonne surprise de l’été 2013, moins attendu que Man of steel, il vous surprendra agréablement ! Brutal, réaliste, il ne cible pas le grand public, il s’assume comme un spectacle pour un public mature. Et on aime ça !

Critique « CONTRE » de Davidov :

Neil Blompkamp avait surpris son monde en 2009 avec son premier long métrage District 9,  petite série B de SF faisant la démonstration de son savoir faire en matière de SFX photo réalistes parfaitement intégrés dans une mise en scène « tout à l’épaule ». Nanti de la mention « Peter Jackson approved », Blompkamp, déjà bien vu par la communauté geek suite à sa trilogie de court-métrage sur Halo, se voyait projeté « nouveau chouchou » par celle-ci et par la critique malgré des facilités hype de mise en scène (le found footage) ou des scories scénaristiques trop voyantes, notamment concernant la trajectoire du personnage principal.

Ces lacunes étaient cependant compensées par une production design bluffante, des idées de SF hardcore où se croisaient les influences de Cronenberg, de Tsukamoto ou encore Cameron, et une générosité dans la dernière demi-heure bienvenue avec règlement de compte au lance roquette et utilisation de mecha Goldorak-esque. 30 millions de dollars investis pour 210 millions de recettes : Blompkamp est bankable et peut s’attaquer à une œuvre d’envergure. Pas d’adaptation de comics, pas de reboot, pas de remake ou de suite de préquel mais Elysium, une œuvre originale écrite par lui-même.

Elysium nous plonge d’entrée dans un univers d’anticipation ultra réaliste, un Los Angeles de 2154 ressemblant à un gigantesque bidonville à la limite du post-apo, une terre totalement abandonnée aux pauvres affamés, exploités et livrés à des gangs par des riches vivant dans la station orbitale Elysium. On va coller au basque de Max (Matt Damon, trop star pour jouer Monsieur tout le monde), un ouvrier irradié dans son usine à qui il reste 5 jours à vivre et qui va devoir se rendre sur Elysium pour avoir accès au Med-Pod, une machine qui guérit tout.  Problème : Max est un pauvre et la santé est interdite aux pauvres. Il va donc devoir accepter la proposition d’un ami, à savoir la greffe d’un exo-squelette pour lutter contre la douleur et enlever un riche homme d’affaire (son patron à l’usine) afin de lui voler des informations sur Elysium et Cruella, pardon Jodie Foster (méchante parce que méchante). Max va donc se retrouver en possession d’informations capitales, pourchassé par des méchants hommes de mains, sur terre, dans l’espace et sur Elysium…

La première demi-heure d’Elysium nous présente donc le monde des pauvres, L.A à 80% hispanique, où les gens tentent de survivre soit en travaillant à la chaîne dans des usines de montage, soit de divers trafics plus ou moins légaux. La présentation de Blompkamp se fait de manière brute : on retrouve sa caméra portée tremblotante et ses longues focales déjà employées sur District 9, décrivant la vie de cette population parquée, vivant dans la poussière et les maladies, entourée d’une présence policière robotique des plus violentes. On pense beaucoup au précédent film du réalisateur (Elysium et District pourraient se passer dans le même univers à une centaine d’années d’écart), un peu à Gunnm, un peu à Iron Man, un peu à du Darrow (pour certains choix visuels…) Pas mal d’emprunts à droite et à gauche qui arrivent cependant à rester cohérents et impressionnants dans l’univers proposé.

Puis au moment où tout devrait s’emballer, à savoir lors de l’enlèvement (scène au demeurant bien torchée, la moins sky-camé), on a le mercenaire ultime qui arrive (Sharlto Copley, sur-jouant un méchant très méchant) avec sa bande de chiens fous tous plus grimaçants les uns que les autres, un script qui patine méchamment pendant le deuxième acte pour retrouver la copine de Max, son amour d’enfance, déjà maman d’une petite fille qui sortira à notre héros « la-tirade-moralisatrice-qui-lui-fera-ouvrir-les-yeux » qu’il pourra nous resservir à la fin du film. De longs tunnels de dialogues inintéressants, une caractérisation à la ramasse (le personnage de Copley se découvre des envies de chef totalitariste et violeur on ne sait pas trop pourquoi) et un scénario alignant les idées qui tuent sans en exploiter aucune. Blompkamp filme des acteurs en pilotage automatique, et se borne à une illustration de la lutte des classes digne d’un gamin de 8 ans. La dernière partie du film, totalement inutile, incohérente (les aller-retour sur Elysium), frustrante (l’armure c’est bien cool sur les affiches, pour la justifier et l’utiliser dans le film, c’est autre chose), voir carrément embarrassante (les plans Benetton), le tout servi par une mise en scène plombante, étriquée et pleine de shaky-cam pour camoufler le manque d’idées.

En résumé, là ou Elysium aurait du/pu être la confirmation de son auteur, il échoue sur quasiment tous les tableaux, à peine sauvé par une exposition correcte, quelques effets gores sympathiques et surtout sa production design qui, comme pour District 9, à reçu toute l’attention de son scénariste/ réalisateur. Une bien maigre consolation après les espoirs placés en Neil Blompkamp, bien moins à l’aise dans le cadre d’un blockbuster de studio que dans son Joburg natal et ses crevettes.

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